Il était une fois le savon…
Ce produit fait partie intégrante de notre vie. Qu’il soit sous forme solide ou liquide, naturel ou industriel, il est toujours présent dans notre espace de vie. Se laver est un de nos besoins primaires, du moins il l’est devenu.
Et oui, ce n’était pas quelque chose de courant, je parle de l’époque où l’on se parfumait pour cacher l’odeur nauséabonde de notre peau, au temps de Louis XVI. Mais au fil des siècles, on en a fait une routine pour bien commencer et voire bien finir la journée.
Quoi de plus agréable que d’entamer la journée en se sentant propre !
Au temps préhistorique, les peuples qui vivaient près de l’eau se lavaient simplement avec, ils avaient la connaissance de son pouvoir nettoyant.
Suite à ça, on peut évoquer quatre principales apparitions du savon :
– La première remonte en 3000 av. J.-C.
Des inscriptions sur des jarres, trouvées lors de fouilles de l’antique Babylone, déclarent que les graisses étaient bouillies avec des cendres pour fabriquer du savon. Mais il n’était pas indiqué l’usage de ce savon.
– La deuxième remonte au temps des égyptiens, en 1500 av. J.-C.
Le papyrus Eber explique la fabrication du savon sous un point de vue médicinal. Il fallait combiner des huiles animales et végétales avec des sels alcalins pour faire une pâte destinée à se laver et à soigner les plaies.
– La troisième remonte au temps des romains en 300 av. J.-C.
En ce temps-là, il était pratiqué des sacrifices d’animaux sur le mont Sapo, qui donna son origine latine au mot « savon », le sapo (saponification, saponaire, saponine, soap, non celui là je ne suis pas sûre haha).
Donc les gens offraient en sacrifice les animaux puis les brûlaient. En temps de pluie, les cendres se déversaient le long du mont Sapo et finissaient dans la rive argileuse du Tibre qui bordait celui-ci.
Les habitants s’apercevaient que le mélange graisse animale/cendre/eau nettoyait mieux le linge et plus facilement.On en vient aux grecs et leur bains fréquents où ils se nettoyaient avec de l’argile, du sable, de la pierre ponce et des cendres. Puis ils s’enduisaient la peau d’huile et enlevaient tout ça avec une sorte de racloir appelé strigile.
– La quatrième remonte au 17e siècle en Europe avec le retour à la mode de l’hygiène corporelle. La peste du 14e siècle a laissé comme conclusion que le manque d’hygiène contribuait au développement de maladies.
La fabrication de savon devient alors un métier bien établi et la guilde des savonniers conservent bien jalousement les secrets de leurs recettes composées de graisses animales ou végétales, de cendres de plantes et d’ajout de parfum.
Maintenant vous savez !